Cette année je me suis offert des vacances slammiques sur le bord du Pacifique. Deux semaines on the West Coast. 4 événements slam (ou plus) à courir, jusqu'à m'en enfler les oreilles!
Orgasme no 1 : The Vancouver Story Slam
Les soirées Story Slam se déroulent une fois par mois au Café Deux Soleils à Vancouver. La particularité de ces soirées? Toutes les prestations doivent être des histoires. À bas la poésie et bienvenue aux histoires rocambolesques, vécues ou imaginaires, en autant que le récit ne dure pas plus de 5 minutes! Chaque Story Slam permet à 8 conteurs-slammeurs de performer, et des prix en argent sont distribués à ceux qui finissent les 3 premiers (20$ - 10$ - 5$). À noter que les slammeurs doivent payer 5$ pour participer, et que le public contribue de façon volontaire. 5 juges choisis au hasard dans la foule notent arbitrairement et subjectivement les performances. Comme au Québec, la note la plus haut et la note la plus basse sont soustraites du pointage final. Les conteurs-slammeurs n'ont qu'un seul round pour se qualifier, et s'ils finissent dans les premiers, ils auront la chance de participer aux finales du Story Slam.
Cette première soirée slam en pleine métropole westcoastienne fut pour moi un charme du début à la fin. Tout d'abord, le Café Deux Soleil qui accueille l'événement est un endroit tout à fait charmant, un peu comme l'Escalier à Montréal ou le Salon de Thé à Sherbrooke. Bouffe végétalienne, smoothies, desserts, ambiance sympa, bref tout ce qu'il faut pour me plaire. J'ai mangé un délicieux hamburger au tofu et ananas + un smoothie aux petits fruits. Un délice. Par la suite, j'ai réussi à m'infiltrer dans une conversation avec trois slammeurs, qui m'ont acceptée parmi les leurs pour toute la durée du spectacle. Pour aider à ma socialisation, l'animateur de la soirée a même mentionné aux gens mon existence (avec mon consentement) et plusieurs personnes sont venues me parler à l'entracte et à la fin de la soirée pour faire connaissance. Vraiment, une belle gang.
Parmi les particularités qui m'ont accrochées tout au long de la soirée, 3 idées me semblent tout à fait géniales (et pourraient être reproduites au Québec).
- Le gong! (si la performance dépasse 6 minutes (ce qui est déjà une minute de trop), le maître du temps donne un coup de gong, ce qui fait sursauter la foule comme le slammeur. Personnellement, ça m'amuse beaucoup)
- Le prix bidon (une petite poupée, ou autre) pour le temps le plus sexy (un prix est donné à la personne qui se rapproche le plus du temps alloué, sans le dépasser. Hier, la personne la plus sexy s'est tapée un 4 minutes 50 secondes).
- Le prix bidon (un bâton de colle, ou autre) pour la meilleure ligne de la soirée (l'animateur choisit deux phrases (ou plus) qui ont été particulièrement marquantes au cours de la soirée, et le public décide par acclamation quelle phrase était la plus kick-cul).
Je terminerai cette chronique en mentionnant que je crois que ce concept de Story Slam pourait aisément être reproduit au Québec et que si cela vous intéresse, vous pouvez m'écrire au myriam_stdenis@hotmail.com pour qu'on cogite un peu là-dessus. Je sais qu'à New York, ils font aussi des Story Slam, mais je ne sais pas si ça existe ailleurs en Amérique du Nord. Pour plus d'infos sur l'équipe du Story Slam à Vancouver :
http://www.vancouverstoryslam.com
On se retrouve demain pour le compte-rendu de ma deuxième expérience slam à Vancouver : The Annual Song Slam!
Myriam
Orgasme no 1 : The Vancouver Story Slam
Les soirées Story Slam se déroulent une fois par mois au Café Deux Soleils à Vancouver. La particularité de ces soirées? Toutes les prestations doivent être des histoires. À bas la poésie et bienvenue aux histoires rocambolesques, vécues ou imaginaires, en autant que le récit ne dure pas plus de 5 minutes! Chaque Story Slam permet à 8 conteurs-slammeurs de performer, et des prix en argent sont distribués à ceux qui finissent les 3 premiers (20$ - 10$ - 5$). À noter que les slammeurs doivent payer 5$ pour participer, et que le public contribue de façon volontaire. 5 juges choisis au hasard dans la foule notent arbitrairement et subjectivement les performances. Comme au Québec, la note la plus haut et la note la plus basse sont soustraites du pointage final. Les conteurs-slammeurs n'ont qu'un seul round pour se qualifier, et s'ils finissent dans les premiers, ils auront la chance de participer aux finales du Story Slam.
Cette première soirée slam en pleine métropole westcoastienne fut pour moi un charme du début à la fin. Tout d'abord, le Café Deux Soleil qui accueille l'événement est un endroit tout à fait charmant, un peu comme l'Escalier à Montréal ou le Salon de Thé à Sherbrooke. Bouffe végétalienne, smoothies, desserts, ambiance sympa, bref tout ce qu'il faut pour me plaire. J'ai mangé un délicieux hamburger au tofu et ananas + un smoothie aux petits fruits. Un délice. Par la suite, j'ai réussi à m'infiltrer dans une conversation avec trois slammeurs, qui m'ont acceptée parmi les leurs pour toute la durée du spectacle. Pour aider à ma socialisation, l'animateur de la soirée a même mentionné aux gens mon existence (avec mon consentement) et plusieurs personnes sont venues me parler à l'entracte et à la fin de la soirée pour faire connaissance. Vraiment, une belle gang.
Parmi les particularités qui m'ont accrochées tout au long de la soirée, 3 idées me semblent tout à fait géniales (et pourraient être reproduites au Québec).
- Le gong! (si la performance dépasse 6 minutes (ce qui est déjà une minute de trop), le maître du temps donne un coup de gong, ce qui fait sursauter la foule comme le slammeur. Personnellement, ça m'amuse beaucoup)
- Le prix bidon (une petite poupée, ou autre) pour le temps le plus sexy (un prix est donné à la personne qui se rapproche le plus du temps alloué, sans le dépasser. Hier, la personne la plus sexy s'est tapée un 4 minutes 50 secondes).
- Le prix bidon (un bâton de colle, ou autre) pour la meilleure ligne de la soirée (l'animateur choisit deux phrases (ou plus) qui ont été particulièrement marquantes au cours de la soirée, et le public décide par acclamation quelle phrase était la plus kick-cul).
Je terminerai cette chronique en mentionnant que je crois que ce concept de Story Slam pourait aisément être reproduit au Québec et que si cela vous intéresse, vous pouvez m'écrire au myriam_stdenis@hotmail.com pour qu'on cogite un peu là-dessus. Je sais qu'à New York, ils font aussi des Story Slam, mais je ne sais pas si ça existe ailleurs en Amérique du Nord. Pour plus d'infos sur l'équipe du Story Slam à Vancouver :
http://www.vancouverstoryslam.com
On se retrouve demain pour le compte-rendu de ma deuxième expérience slam à Vancouver : The Annual Song Slam!
Myriam
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