Voici une lettre écrite par Frank Poule à l'équipe du Grand Slam de l'Université de Sherbrooke.
Hier avait lieu la performance à l'UdeS, fac d'éducation. Une très belle activité, avec une très bonne réception à mon avis (peu de gens, mais du monde attentif et généreux). Nous (Sôphie, Jean-Michel et moi) avons très bien rendu nos textes. Sôphie a, à mes yeux, mis le paquet et ça a fonctionné... J-M malgré sa grippe a su nous mettre dans le beat et c'est même permis de chanter un peu ;P Pour ma part, j'étais pas mal exhubérant je crois (j'espère que personne ne s'est senti lèsé par mon intérêt débordant). Bès en a même profité pour lancer son premier cri de campagne électorale pour le Néorhino qui a décontenançé plusieurs personnes (ça clashait avec nos textes précédant pas mal), mais plusieurs personnes ont trouvé le tout bien drôle!
Les deux organisatrices semblaient aux anges et à mon grand malheur pas du tout offusqué de l'utilisation (je m'avoue ici provocateur) fréquente de l'anglais - vu qu'il s'agit d'un groupe souhaitant la promotion de la langue. Je suis heureux que ça ait pu leur ouvrir l'esprit à l'égard du slam (et briser le mythe GCM) et qu'elles aient vu qu'au-delà de la langue, c'est la promotion de tout un langage et de l'expression qu'elles permettront si la flamme y est pour les mois à venir. L'auditoire, lui, en a redemandé et je pense ne pas me tromper en disant que nous avons clairement convaincu les personnes présentes de l'importance et de la vitalité de scènes d'expression et que malgré le fait que le tout soit dénudé d'arrangements, de décors ou de mise en scène, la poésie-performée a sa place et nous la prenons bien. ;P
Passez une belle journée!
Frank
Nous vous tiendrons au courant des prochaines activités sur le campus principal de l'Université de Sherbrooke.
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