jeudi 14 janvier 2010

Personne n'écoute jamais les tournesols, une pièce de Sophie Jeukens

Je vous fais suivre une invitation d'une de nos slameuses les plus prolifiques dans les dernières années, Sô Jeu, qui a décidé de récidiver avec une deuxième pièce de théâtre cette année. Ne vous inquiétez pas, si vous aimez sa poésie, ses pièces sont indissociables de la parole poétique qu'on lui connait.

Je vous laisse entre ses mots :

Salut vouzévouses, toussétoutes!

CertainEs d'entre vous savent que, depuis deux ans, la petite poète sans prétention que je suis cherche occasionnellement à se transformer en dramaturge, au profit d'une petite troupe de théâtre sherbrookoise qui a du caractère: le Théâtre Macache.

PlusieurEs savent également que j'ai passé une partie de mon été à bûcher solide sur une nouvelle pièce, qui a finalement été intitulée Personne n'écoute jamais les tournesols.

Eh bien voilà. Une bande de passionnés de théâtre ont été assez fous pour se plonger dans le texte, dans l'univers, dans l'aventure, si bien que la pièce sera jouée tout bientôt. Pour être exacte, ça se passe les 10, 11, 12 et 13 février prochains, à 20h, au Théâtre Léonard St-Laurent, à Sherbrooke.

Et j'avais envie de vous y inviter.
En me disant que ça pourrait peut-être bien vous intéresser...

Les billets coûtent 15$. Mais puisque vous me connaissez, vous pouvez bénéficier d'une pré-vente à 12$ en réservant les billets d'avance. Pour ce faire, vous avez juste à m'écrire le jour où vous allez venir ainsi que le nombre de billets que vous voulez, et je transmettrai l'info aux gens de la billetterie. Voilà.

Sinon, pour les curieux (ou les sceptiques, c'est comme vous préférez) voici la description la plus sensée que j'ai su faire de la pièce. En espérant que ça saura vous convaincre!

C’est une histoire d’absence, avec toutes les acrobaties que l’on fait parfois pour se laisser croire que l’on n’est pas seul. Une histoire de ventres vides à combler et d’autres qui débordent, à n’en plus savoir où se renverser. Une histoire d’incommunicabilité. Dans cet univers en pièces détachées, tous cherchent l’autre, se cherchent. De Manou, jeune femme victime de violence à sa soeur Agnès, chez qui elle vient se réfugier après des années d’isolement. De Tom, qui veille sans relâche sur la tombe de son fils décédé, à Maya, qui tout près de là, cherche quelqu’un à qui dire « papa ». Chacun pourrait trouver, à quelques mètres de lui, celui ou celle qui saurait combler ce trou béant qu’il porte en lui; si seulement il savait ouvrir les yeux et franchir la frontière... Car en ce monde, il pousse des murs entre les êtres. Et pendant que la peur, l’envie et le remords creusent des fossés, les arbres, eux, continuent tranquillement de pousser vers le ciel.

Au plaisir de vouzyvoir!

Personne n'écoute jamais les tournesols
10, 11, 12 et 13 février 2010, 20h
Théâtre Léonard St-Laurent (200 rue Peel)


Sophie

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