Nous avons eu droit à toute une soirée jeudi dernier. Huit slammers-euses ont pris la scène d'assault ainsi que plusieurs autres au micro-ouvert après leur prestation.
Lénième, slammeur sortant de la 1ère soirée, est venu briser notre glace avec un texte qu'il ne maîtrisait pas complètement, mais dont il était très fier de venir partager.
Les prestations de Péô, Bès et Antoine Fabry ont encore une fois brisés avec les idées préconçues que nous pouvons avoir du texte et de sa prestation. Péô a fait le slam le plus court que je n'ai jamais vu, Antoine nous avons plongé dans un slam à caractère de recherche sociologique sur le malaise collectif et finalement Bès a continuer de nous faire tanguer de plaisir et d'incompréhension dans un texte à demi-improvisé (ou du moins qui en avait l'air).
Je leur promet de cumuler leur pointage si au prochain slam ils font slam à trois! ;P
Outre ses hurle-luber-lut, Kevin-Yan nous a partagé un texte poignant de vérité qui s'est mérité une place en 2e ronde. Son style profond et sombre a de quoi vous faire frémir entre plaisir (des mots) et douleur (de l'être).
Kim Beaudoin a surpris le public par deux textes très bien écrit soutenu d'une interprétation entre drame et humour (chapeau pour ton premier slam!). Une prestation très mise en contexte puisqu'il mettait à nu l'esprit d'une slammeuse face au public (encore chapeau!).
J-P Robichon est aussi venu nous brasser la cage avec ses textes crus et engagés (lâche pas!) et un rap en fin de soirée. Face aux crimes de ce monde, grâce à J-P, on ne pourra pas dire que nous ne savions pas...
Que dire du premier slam de Sophie Jeukens (ou la fille avec la cravate...) qui a épaté juges et public et qui lui a permis de sortir grande slammeuse de cette soirée de mars.
Je ne voudrais pas oublier la prestation tout en humour de Jean-François Vachon qui m'a fait rire aux larmes et dont je suis très fier (vivement l'humour au Slam!).
Encore une soirée inoubliable, merci à tout le monde (surtout aux slammeurs-euses!) pour ces beaux moments.
Amitié et solidarité,
Frank Poule
Si le slam te brûle les lèvres
Il y a 2 ans
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